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| Le Forum de Doha évoque la stabilité dans le monde |  | | Agence Qatari de Presse - 11/5/2011 | | La sixième session du Forum de Doha sur la stabilité dans le monde a passé en revue cet après-midi diverses questions relatives à l'avenir de la paix au Moyen-Orient, à la sécurité des importations d'énergie et à la sécurisation des réseaux d'approvisionnement, aux situations de révolution populaire et leurs implications stratégiques, à l'escalade de l'islamophobie et de l'extrême droite en Europe. Lors de la session qui a été animée par S.E.M. Jean-Christophe Lagarde, Président du Groupe d’amitié France-État du Qatar et membre de l’assemblée nationale française, le Docteur Rob Davies, Ministre du Commerce et de l'Industrie de l’Afrique du Sud a déclaré que le chômage représente un défi majeur pour le monde actuel, particulièrement chez les jeunes. Il a fait remarquer que cela constitue l’une des raisons profondes de ce qui se passe dans la région et dans une grande partie du monde. Le monde, a-t-il dit, connait des changements économiques importants et des progrès significatifs dans certains pays en développement qui ont fini par devenir de grands pays industrialisés, citant en exemple la Chine et l'Inde. Ces deux pays ont fait d’énormes progrès et ont réussi à tirer profit des opportunités créées par la mondialisation, a déclaré Davies. Il a ajouté que des pays tels que la Chine, l'Inde et le Brésil représentent autant de cas de réussite qui peuvent être utilisé comme force économique pour se concentrer sur une plus grande valeur ajoutée en termes d'industrie, de services de haute qualité et d’investissements dans la recherche.
Et R. Davies de poursuivre en affirmant que les révolutions en cours en Afrique exigent un changement pour des activités à forte valeur ajoutée, faisant référence au bloc BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui souhaite une part plus importante des pays en développement dans l’économie mondiale. Abordant la gestion de l’économie mondiale, le ministre a évoqué la question du leadership dans les institutions internationales qui selon lui n’est pas encore effectif dans certains pays développés, en soulignant que "S’il n’existe pas d'équilibre ni d’équité dans la gestion des institutions du commerce mondial, nous allons nous retrouver dans une position délicate". |
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