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| Conférence sur l’amélioration de l’avenir économique du Moyen Orient - Quelle recette pour la croissance des économies? |  | | Qatar News Agency - 5/9/2011 | | "Les difficultés économiques à la base des mécontentements" a été sur la table des discussions à la Conférence sur l’amélioration de l’avenir économique du Moyen-Orient. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le lundi soir à l’Hôtel Sheraton de Doha.
Les intervenants ont convenu sans équivoque que la détérioration des conditions économiques, politiques et sociales a été à la base de la révolte du peuple arabe. La dégradation économique, la pauvreté, la répartition inégale des richesses et la profonde corruption étaient toutes les raisons de l'absence de justice sociale et ont contribué à alimenter les soulèvements populaires visant les régimes en place, dans l'espoir de forcer un changement des situations politique, économique et social. Aussi, ont-ils convenu que le non respect de la dignité humaine et le refus d'appliquer la loi et la bonne gouvernance ont tous contribué à déclencher la révolte. S'ajoute à cela l'absence de responsabilisation, le manque de diversification économique et l’absence de «subventions substantielles aux secteurs productifs de la part des États. L'image pan-arabe est un catalyseur de la situation de chaque pays », ont-ils expliqué. Dans un environnement de maigres investissements communs et d’une faible activité commerciale inter-arabe, l'intégration inter-arabe se pose donc comme un problème dans une région où les dépenses et la consommation sont à la hausse, tandis que les investissements et les exportations sont en baisse. Ainsi, les conférenciers ont-ils mis l’accent sur la nécessité d’une intégration économique inter-arabe croissante grâce à des partenariats, mettant l'accent sur les secteurs du transport, de réseaux d'électricité, de l'énergie ainsi que la priorisation et l'amélioration du rôle du secteur privé. La hausse du taux de chômage constitue l'un des risques les plus graves pour les économies dans cette partie du monde où le taux de chômage avoisinant les 14% nécessite la création de près de 5 millions d'emplois par an, afin de calmer les soulèvements de masses réclamant le respect de leurs droits et la préservation de leur dignité humaine. En outre, les intervenants ont reconnu que la réalisation de l'intégration économique inter-arabe est partie intégrante d'une recette réussie pour mettre fin aux maux économiques de la région. L'éradication du chômage et le renforcement de la politique d'emploi à forte intensité au niveau panarabe sont essentiels pour faire progresser les économies de la région. Qui plus est, Les discussions ont porté sur les changements sociaux contraints par la mondialisation, obligeant les gouvernements à repenser le rôle social de l'État. |
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